Self Defense : 4 conseils de base à bien retenir

Être prêt à parer toute agression, ce n’est pas inné. D’ailleurs, beaucoup de combattants d’art martiaux racontent qu’ils sont restés complètement abasourdis pendant leur agression, incapable de réagir. Vous n’avez pas besoin d’être un combattant pour savoir vous défendre, car 90% de la défense c’est dans la tête. Voici quelques conseils simples pour vous sentir un peu plus en sécurité et vous donner envie de commencer la self defense. 

La fuite oui, mais pas n’importe comment

Le premier réflexe que l’on peut avoir face à une agression, c’est de fuir. Et c’est un bon réflexe, mais à ne pas utiliser n’importe comment. Si vous êtes en talons hauts ou si votre agresseur semble plus rapide que vous, cela ne va pas être simple. De plus, le corps humain dépense énormément d’énergie pour fuir avec une telle accélération. L’adrénaline aide, mais si votre agresseur vous rattrape vous serez dos à lui, donc en position de faiblesse. Déstabilisez-le, avant de fuir. 

Faire du bruit en restant calme

Faites du bruit. Beaucoup, beaucoup de bruit. Pousser un hurlement à réveiller les morts, raconter n’importe quoi, faire des bruits bizarres, passer pour folle… N’importe quoi. Le but c’est de déstabiliser votre adversaire pour que votre fuite soit plus facile. Surtout si ce dernier à une arme. Mais le plus important de votre côté, c’est de rester calme et lucide. Plus facile à dire qu’à faire, la pratique de la self defense vous permet de vous entraîner à bien réagir. 

Viser les points faibles

On connait tous le fameux coup de genoux dans l’entrejambe. Et votre agresseur aussi. Visez les yeux, la gorge et les tibias. Il est étonnement facile de casser un tibia (ou de lui faire très mal). 

Utiliser les genoux et les coudes

Partons du principe que vous n’êtes pas un combattant et que vous ne pratiquez pas un sport de combat : donner un coup de poing ou un coup de pied est le meilleur moyen de vous faire mal. Favoriser les coups de genoux et de coudes, plus pratiques et puissants. 

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Par : Susie Pottier