Les 3 randos d’aviron à faire une fois dans votre vie de rameur !

Dès qu’un avironneur a un niveau suffisant, il peut participer à sa première randonnée ou rando, d’autant plus que certains circuits sont très faciles. Ramer dans un autre cadre avec d’autres personnes issus de nombreux clubs pour accomplir une épreuve d’endurance dans une ambiance conviviale, puis partager un bon repas ou une soirée festive avec des avironneurs venus de diverses régions, voire d’autres pays : que du bonheur !

Il existe beaucoup de randonnées vraiment formidables (plusieurs dizaines de rien qu‘en France !), mais trois sont absolument mythiques : la Traversée de Paris, le Canal du Midi et la Vogalonga. Alors vite passez à l’inscription!

La Traversée de Paris

Cette randonnée de 28 km qui se déroule un dimanche matin de septembre permet de découvrir la Capitale sous un autre angle. Effectuée sans chronométrage, elle est accessible aux rameurs même « moyens » : il faut juste être prêt à se lever tôt, car le départ du circuit a lieu à 6H du matin ! Mais assister au lever du soleil sur la Seine, sous les ponts de Paris fait oublier toute la fatigue de la grasse matinée avortée ! Chaque année, cette petite randonnée réunit environ 200 équipages venus de divers pays.

Le Canal du Midi

Cette randonnée-là a toujours lieu à l’Assomption et dure cinq jours : il faut alors parcourir les 206 km aussi vite que possible. Et le défi est de taille, car le parcours est jalonné d’écluses qui obligent, à chaque fois, les rameurs à sortir le bateau de l’eau, le transporter par la route et le remettre à l’eau : épuisant ! Mais le cadre est sublime et séduit environ 200 participants au grand complet chaque année.

La Vogalonga

Quittons l’Hexagone pour Venise et sa Vogalonga. Cette randonnée qui se tient tous les ans à la Pentecôte dans la lagune rassemble plusieurs milliers de participants, tous bateaux à rames confondus. Une expérience assurément extraordinaire, mais il faut être un avironneur aguerri pour parcourir les 32 km en trois à cinq heures, car les flots sont forcément très encombrés… et parfois agités. Gare au mal de mer!

Ecrit par Servane Heudiard